SUR LES BORDS #1
> VENDREDI 4 OCTOBRE
Ouverture des portes à 18h30
À découvrir en continu et en entrée libre :
WHAT YOU SEE
Charlotte Imbault, salon d’écoute, bar
What You See est un salon d’écoute composé de capsules sonores d’une dizaine de minutes faisant écho aux pièces programmées pendant le week-end. Au rythme acéré d’un montage au cordeau, les différentes voix enregistrées disent ce qu’elles ont vu. La multiplicité des points de vue permet de réinventer les propositions artistiques que ce soit avec des éléments descriptifs, des souvenirs, des images ou encore du vécu. La question est posée : voyons-nous la même chose ?
→ entrée libre
WHERE IS MY (DEEP) MIND?
Julien Prévieux, film, salon
Quatre performeuses et performeurs incarnent différentes expériences de “Machine Learning”. A la fois expérimentateur·trice·s et sujets d’expérience, elles/ils donnent à voir une gamme de processus d’apprentissage automatique allant de la reconnaissance des mouvements sportifs aux techniques de négociation d’achat et de vente. Dans cet étrange laboratoire, les corps sont mécaniques et enfantins, précis et stupides, comme s’ils n’avaient qu’une conscience très vague des règles de la physique ou des règles sociales. Si les dispositifs techniques imprègnent les corps, ils sont toujours absents du film ou évoqués sous la forme d’un bricolage sommaire. C’est bien l’impact de ces technologies sur les corps et leurs agencements qu’il s’agit de mettre en scène
→ entrée libre
CARTE BLANCHE À ARIANE LOZE
film, création
Le T2G donne une carte blanche à Ariane Loze pour un film tourné in situ en septembre. Parallèlement à sa diffusion, elle proposera dans le week end différentes performances
→ entrée libre
HALLE DES GRÉSILLONS
Julien Brulé, *DUUU radio, film
À travers une enquête de terrain et de récolte de paroles d’habitant·e·s autour de la halle des Grésillons (1935- 2019), Julien Brulé propose une création documentaire radiophonique. Une recherche autour de la halle et de la salle des fêtes – lieux à l’histoire commune – en a fait émerger la mémoire sonore, également réactivée par les paroles d’habitants qui ont une histoire singulière et un rapport personnel avec ce lieu. Avec la complicité de *DUUU radio résidente au T2G
→ entrée libre
19h + 22h
WILD MINDS
Marcus Lindeen, performance
Le « trouble de la rêverie compulsive » est un concept psychologique récent qui décrit la tendance obsessionnelle de certaines personnes à se réfugier dans un monde imaginaire qui finit par dominer leur vie. Ces rêveuses et rêveurs sont alors obligé·e·s de demander de l’aide pour s’en sortir. Dans “Wild Minds”, le public, disposé en cercle, participe à une session imaginaire de thérapie de groupe pour rêveuses et rêveurs extrêmes et rencontre cinq personnes qui font le récit de leurs obsessions. Une expérience troublante entre théâtre documentaire et performance
→ 45mn
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20h
PENELOPE SLEEPS
Mette Edvardsen et Matteo Fargion
Pour cette création, la chorégraphe norvégienne Mette Edvardsen Edvardsen investit de nouveau le champ de la littérature. Après “Time has fallen asleep in the afternoon sunshine”, l’artiste et le compositeur Matteo Fargion remontent aux origines de la littérature en créant un « opéra essayiste » autour de la figure mythologique de Pénélope. Mis en texte (parlé et chanté) et en musique (harmonium et synthétiseur), “Penelope Sleeps” décompose le mythe de l’Odyssée et reconsidère d’une façon nouvelle les longues années qui séparent Pénélope du retour d’Ulysse. Pour Edvardsen, ce temps n’est pas une simple suspension ou le signe d’une résignation. L’attente développe une vie intérieure et une puissance susceptibles de se révéler à tout moment. Aux frontières de l’opéra et du rêve, Penelope Sleeps fait et défait les configurations attendues entre la femme, l’autre et le monde. Une performance onirique, où la beauté des eaux dormantes se révèle dans l’intimité de la nuit
→ 1h30 – spectacle en anglais surtitré
SUR LES BORDS #1
WEEK-END PERFORMANCES
4 AU 6 OCTOBRE 2019
AVEC LE FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS
le T2G ouvre sa saison par un week-end de performances conçu comme un réseau de lignes, d’espaces d’écoute et de fictions qui se répondent d’un jour à l’autre
À SUIVRE :
SUR LES BORDS #2 du 28 février au 1er mars
SUR LES BORDS #3 du 26 au 28 juin
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à partir de 7€ la place
avec le Pass week-end Sur les bords
> DÉCOUVRIR LE PROGRAMME DU SAMEDI 5 OCTOBRE
> DÉCOUVRIR LE PROGRAMME DU DIMANCHE 6 OCTOBRE
AVANT / APRÈS
D’où tu regardes ? Chaque week-end déplie plusieurs hypothèses de relations aux oeuvres. Qu’est-ce que ça change si les oeuvres débordent du plateau ? Si les oeuvres donnent accès à leur fabrication. Si nous pouvons tourner autour quand elles se composent et se décomposent en s’activant dans les différents espaces du théâtre et avec différentes temporalités. Comment un lieu s’active et peut être déplacé par l’oeuvre ? Et à l’inverse : comment les oeuvres peuvent-elles éprouver plusieurs formats ? Chaque week-end propose une circulation entre les oeuvres et leurs traces pensées en correspondance d’un jour à l’autre. Dans la singularité de chaque programmation, on peut retrouver une constance : un temps un peu particulier de paroles échangées autour du travail des artistes invité·e·s, en ouverture de chaque après-midi. Dans cette perspective d’activation, Sur les bords souhaite rompre le cadre habituel de nos attentes de spectateur·trice·s et pouvoir créer de l’inconnu. Ce que nous savons n’est jamais fixé une fois pour toutes.