Le chat n’a que faire
des souris mortes

texte Philippe Dorin
mise en scène Sylviane Fortuny
avec le service spectacles / jeune public de la ville de Gennevilliers
une création de la compagnie pour ainsi dire

du 24 au 26 mai
séances scolaires
jeudi et vendredi à 14h

séances tout public
jeudi et vendredi à 20h, samedi à 18h

plateau 1 – 1h

TOUT PUBLIC
dès 9 ans

Le démon est comme chez lui au théâtre, ce royaume des illusions. Se souvenant du Faust de Goethe, Philippe Dorin et Sylviane Fortuny le confirment drôlement dans ce spectacle endiablé.

On prête beaucoup au diable. On voudrait qu’il fasse peur. On diabolise ses ennemis, par exemple ; on les traite de « Grand Satan ». Mais, comme le constate Philippe Dorin, auteur de cette pièce mise en scène par Sylviane Fortuny, la figure du diable est tout sauf univoque. Loin d’être seulement le méchant tentateur, il est aussi celui qui bouscule nos certitudes. Sans oublier que c’est parfois nous qui, d’une manière ou d’une autre, tentons le diable. Bref on ne saurait se passer du démon. Philippe Dorin imagine dans ce spectacle deux garçons assis au bord d’un lac. L’un se dit le meilleur ami de l’autre.
Mais l’affaire est plus compliquée. Survient une jeune fille. Elle leur demande : « Diable, que faites vous-là ? ». Et l’un des deux garçons se sent aussitôt désigné. Car, remarque Philippe Dorin, « le diable adore qu’on le vouvoie ». Ces premiers mots sont en tout cas le début d’une histoire d’amour forcément diablesque, librement inspirée du Faust de Goethe et du Maître et Marguerite de Boulgakov.

texte Philippe Dorin
mise en scène Sylviane Fortuny
assistée de Carole Got
scénographie Sylviane Fortuny et Sabine Siegwalt
lumières Kelig le Bars
costumes Sabine Siegwalt
musique Catherine Pavet
vidéo Matthieu Berner
magie Benoit Dattez
régie générale et régie lumière Jean Huleu et Lucien Vallé
régie plateau Frédérique Melin
construction du décor atelier du TGP, Saint Denis
graphisme Ludovic Bronner
avec Déborah Marique, Noé Mercier, Juliette Prier et Johann Weber

production déléguée compagnie pour ainsi dire co-production TGP, Centre dramatique national de St Denis, Théâtre des Bergeries – Noisy le Sec, Festival théâtral du Val d’Oise, Théâtre des Quatre Saisons – Gradignan avec le soutien du T2G
la compagnie pour ainsi dire est en résidence au TGP, Centre dramatique national de Saint-Denis, en convention avec le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis
Avec le dispositif d’insertion de l’Ecole du Nord, soutenu par la Région Hauts-de-France et la DRAC Hauts-De-France

texte publié à L’école des loisirs

Philippe Dorin, auteur

Philippe Dorin travaille d’abord comme auteur et comédien au Théâtre Jeune Public de Strasbourg. En 1994, il rencontre Sylviane Fortuny avec qui il fonde la Cie pour ainsi dire à Paris en 1997. Il écrit également pour d’autres metteurs en scène parmi lesquels Michel Froehly (Bouge plus !, Christ sans hache, One two one two three four, A table !), Ismaïl Safwan de la Cie Flash Marionnettes, (Babel France, Les Enchaînés, 2084, un futur plein d’avenir, 4M4A), Thierry Roisin de la Comédie de Béthune – CDN (Deux mots). Dernièrement, il a aussi écrit des livrets d’Opéra pour l’ARCAL, Les époux, Le Carrosse d’Or et Ars Nova, Courte longue vie au grand petit roi, Le Fracas et l’Opéra de Saint Etienne, Patoussalafoi.
Il est auteur engagé au Théâtre de l’Est parisien dirigé par Catherine Anne en 2004/2005.
Ses textes, publiés pour la plupart à L’école des Loisirs, sont montés par de nombreuses autres compagnies en France (la Cie La Rousse et la Cie Les Veilleurs et le Théâtre des Deux Mondes à Montréal etc).

Sylviane Fortuny, metteure en scène

Sylviane Fortuny est née en avril 1951 à Casablanca au Maroc. Elle découvre le théâtre destiné aux enfants en 1986, au Théâtre de Sartrouville (Heyoka) avec Kim Vinter et Bernard Sultan, pour lesquels elle travaille d’abord comme manipulatrice de marionnettes, puis comme comédienne jusqu’en 1993. Les draps du rêve, Le lit marine, Jardins d’enfance, Fenêtres.
En 1994, elle rencontre Philippe Dorin avec lequel elle fonde la compagnie pour ainsi dire à Paris en 1997.
Elle travaille également comme comédienne et manipulatrice avec plusieurs autres compagnies entre 1996 et 1998, et réalise des mises en scène pour Françoise Pillet (Emile et Angèle, correspondance – 2002), Joelle Rouland (L’envolé -2004) et Serge Marois au Québec (La robe de ma mère – 2008).