© Vincent Arbelet

Adrien Béal et Fanny Descazeaux
compagnie Théâtre Déplié

metteur en scène et collaboratrice artistique

la compagnie Théâtre Déplié est co-animée depuis 2009 par Adrien Béal, metteur en scène, et Fanny Descazeaux, collaboratrice artistique et responsable de la production, de la diffusion et de l’administration. Après des premiers travaux autour de pièces contemporaines (Michel Vinaver, Roland Schimmelpfennig, Guillermo Pisani, Oriza Hirata), Adrien Béal met en scène Le Canard sauvage d’Henrik Ibsen en 2009. À partir de 2010, la compagnie ouvre sa recherche au travail d’improvisation et alterne les mises en scène de textes avec des créations issues directement du travail mené avec les acteurs. Est alors créé avec l’acteur Arthur Igual Il est trop tôt pour prendre des décisions définitives, à partir d’Affabulazione de Pasolini (2011), puis un travail initié plus tôt sur les pièces de Roland Schimmelpfennig donne lieu à la création de Visite au père (2013).

en 2014, de deux manières différentes, la recherche se porte sur l’écriture de Michel Vinaver, avec la création au plateau du Pas de Bême, puis avec une mise en scène de la pièce Les Voisins pour le festival de Villeréal.

Récits des événements futurs, spectacle écrit au plateau et créé à l’automne 2015, interroge la notion de catastrophe et la manière dont celle-ci détermine notre rapport à la responsabilité.

en mai 2017, la compagnie crée Les Batteurs, spectacle de théâtre et de musique écrit en répétitions avec six batteurs, une réponse à une commande du Théâtre de la Bastille : que pourrait être un chœur contemporain ?

les premiers spectacles de la compagnie ont été créés au Théâtre de Vanves, à l’Atelier du plateau à Paris et à l’Echangeur de Bagnolet. Le Théâtre Déplié est compagnie associée au Théâtre Dijon Bourgogne, CDN et au T2G – Théâtre de Gennevilliers. Elle est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile de France.

la compagnie a présenté au T2G du 8 au 19 novembre 2018, Perdu connaissance, créé au Théâtre Dijon Bourgogne et prépare actuellement l’écriture de son prochain spectacle. 

Hideto Iwaï

auteur, metteur en scène et comédien

né en 1974, Hideto Iwai est acteur, dramaturge et metteur en scène. Adolescent hikikomori rêvant de devenir lutteur professionnel, il a vécu reclus dans sa chambre de 16 à 20 ans. Il a formé la compagnie théâtrale hi-bye en 2003, et en 2007 il a rejoint le département de production de Seinen-Dan, la compagnie d’Oriza Hirata. La plupart de ses œuvres sont des comédies grinçantes mais drôles, basées sur ses expériences personnelles. Récemment, il a entrepris de recueillir les histoires et témoignages de personnes qu’il rencontre dans la vie «normale» pour en tirer la matière de pièces de théâtre comme A certain Woman, The men et The husband and wife. Hideto Iwai est de plus en plus sollicité en tant que réalisateur, acteur, romancier et scénariste. Il a reçu le prix Kuniko Mukoda en 2011 (dramatique de NHKBS TV) et le prix Kunio Kishida en 2012 (A Certain Woman). Son théâtre est présenté et mis en scène également en Corée.

partant toujours de son expérience personnelle ou de celle des personnes qu’il rencontre, Hideto Iwai va chercher dans les aspects les plus complexes de la société (tels la violence domestique, les relations extraconjugales, l’aggravation des disparités socio-économiques, le vieillissement, la démence ou la mort) la matière d’un théâtre étonnamment léger et profond, déconcertant par la simplicité et la drôlerie des moyens qu’il met en jeu.

À l’invitation du T2G, dans le cadre de Japonismes 2018, Hideto Iwaï a créé à Gennevilliers Wareware no moromoro (nos histoires…), en français et japonais avec des habitant·e·s et des comédien·ne·s professionnel·le·s, à partir des récits de leur propres vies. Le spectacle a été présenté au T2G – Théâtre de Gennevilliers du 22 novembre au 3 décembre 2018

Lazare

auteur et metteur en scène

il suit une formation d’acteur au Théâtre du Fil (théâtre de la Protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse) de 1995 à 1996. Il franchit un jour les portes du Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. Depuis, il n’a plus quitté les salles et les plateaux, écrivant ses premières pièces et multipliant les rencontres avec des metteurs en scène tels François Tanguy, Claude Régy ou Stanislas Nordey, qui l’invite à rejoindre l’École du théâtre national de Bretagne. Auteur dès son adolescence, improvisateur dans les lieux publics, il devient acteur et metteur en scène avant de fonder, en 2006, sa compagnie, Vita Nova, dont le nom est une référence à Dante. Autour de Lazare se constitue un noyau de fidèles collaborateurs et de lieux refuges comme la Fonderie au Mans, le Studio-Théâtre de Vitry-sur-Seine et l’Échangeur à Bagnolet qui vont l’accompagner dans son aventure théâtrale : Orcime et Faïence (1999), Cœur Instamment Dénudé (2000), une trilogie qui s’ouvre avec Passé – je ne sais où, qui revient (2009) sur les massacres de Sétif et Guelma en Algérie en 1945, suivi en 2011 de Au pied du mur sans porte, sur la crise des banlieues ; deux titres empruntés à Pessoa, avant de se conclure, temporairement avec Rabah Robert – touche ailleurs que là où tu es né (2012) sur la guerre d’Algérie. Trilogie dont l’écriture ne fait pas le choix d’un genre littéraire, d’un mode d’expression, mais se transforme à travers le foisonnement des formes et invoque aussi bien des auteurs de théâtre comme William Shakespeare, Heiner. Müller ou Anton Tchekhov qu’un poète et dramaturge comme Alexandre Pouchkine. En 2014, Lazare s’écarte de cette grande fresque épique pour écrire Petits contes d’amour et d’obscurité créé au Festival Mettre en scène à Rennes. Avec le Groupe 43 de l’École du TNS, il présente Sur ses gardes suivi de Nuit étoilée au festival Passage à Metz en mai 2016 avant de créer Sombre Rivière en 2017.

artiste associé au TNS — Théâtre National de Strasbourg et au T2G – Théâtre de Gennevilliers, Lazare a crée et présenté Je m’appelle Ismaël au TNS,  au Théâtre de la Ville et au T2G du 21 mars au 1er avril 2019

Dominique Petitgand

artiste et musicien

depuis 1992, Dominique Petitgand compose et réalise des pièces sonores, parlées, musicales et silencieuses. Des oeuvres où les voix, les bruits, les atmosphères musicales et les silences construisent, par le biais du montage, des micro-univers où l’ambiguïté subsiste en permanence entre un principe de réalité et une projection dans une fiction possible, hors contexte et atemporelle. Il définit ses œuvres comme des récits et paysages mentaux. Il inventorie de façon quasi obsessionnelle, et toujours emprunte de musicalité, des voix, des gestes, des humeurs, afin de prendre acte d’une parole, d’un état ou d’un manque. Il joue de l’articulation d’éléments faisant apparaître une succession d’images mentales. Un espace narratif où la répétition et le flottement des identités, des lieux et des structures temporelles évoquent le mouvement même de la construction (mais aussi de la défection) du langage, de la mémoire, de la pensée. À travers ses pièces sonores, il propose une histoire en creux, en devenir. L’utilisation exclusive du son le place sur un territoire singulier et mouvant qui concerne différentes disciplines artistiques : il diffuse ses oeuvres au cours de séances d’écoute qui s’apparentent à des concerts dans l’obscurité ou à l’extérieur, sur disques mais aussi lors d’expositions, sous la forme d’installation sonore dans laquelle le dispositif de diffusion des sons, adapté aussi bien à la particularité de l’espace investi qu’au récit lui-même, propose une expérience plurielle et ouverte. Il a, depuis quelques années, introduit des principes de traduction dans ses œuvres qui, par le biais d’un montage entre son et texte (sous-titres vidéo), ou à travers l’introduction d’une voix de traduction, produisent de nouvelles mises à distance, commentaires et effets d’échos au sein de la narration. Il montre régulièrement son travail en France et à l’étranger, dans des galeries, des centres d’art, des musées ou lors de festivals. Il a publié une dizaine de disques et plusieurs ouvrages et monographies autour de sa pratique de création sonore et d’écoute.

en 2018/2019, la résidence au T2G – Théâtre de Gennevilliers de Dominique Petitgand a pris la forme d’installations sonores dans les espaces du théâtre intitulées Les voix blanches

cette saison, Dominique Petitgand réactive Les heures creuses, du 16 au 25 novembre 2019.

*DUUU Radio

webradio en résidence

*DUUU est une webradio dédiée à la création contemporaine. Fondée en 2012 par des artistes, cette radio est née du désir de faire entendre des situations de réflexion et de travail. Autour du comité éditorial piloté par Loraine Baud, Simon Nicaise et Simon Ripoll-Hurier, *DUUU réunit aujourd’hui une équipe d’une trentaine de correspondants, tous acteurs de la scène artistique (arts visuels, poésie, danse, musique…). *DUUU est à la fois un outil de production de situations radiophoniques, une plateforme de création d’objets sonores et une archive en mouvement en écoute tous les jours sur duuuradio.fr.

depuis 2016, *DUUU est basée à Gennevilliers. Elle explore le territoire à la rencontre d’habitants et de collectifs, en compagnie d’artistes invités. Dans ce cadre, elle déplace ses studios au gré des rencontres, pour enregistrer des émissions, ou émettre en direct depuis des lieux de vie de la ville (cafés, jardins publics, halls d’immeubles, cinéma…).

la radio a installé sa base au T2G – Théâtre de Gennevilliers, et elle y présente un dispositif d’écoute et de consultation depuis la rentrée 2017.

le site de *DUUU radio

Stéphanie Béghain

comédienne, responsable des Comités des Lecteurs du T2G

Stéphanie Béghain a été formée à Toulouse, puis à Paris au conservatoire, puis durant 20 ans au sein d’institutions ou de compagnies de théâtre, en pratiquant, le théâtre de rue, la tragédie, la danse, l’enseignement. D’abord engagée comme lectrice de manuscrits au Théâtre National de la Colline, Stéphanie Béghain y est actrice dans les spectacles d’Alain Françon (E. Bond, D. Danis, M. Mayenburg), André Wilms (B. Srbljanovic), Christophe Perton (M. N’Diaye). Elle crée avec Joris Lacoste 9 lyriques pour actrice et caisse claire et participe à la création de sa pièce Purgatoire. Elle a coréalisé, avec Olivier Nourisson, Hodinos, médailliste anatomanisé (d’après une œuvre écrite et dessinée par E.J. Hodinos à l’hôpital de Maison-Blanche à la fin du XIXe siècle), puis x=us avec le collectif B/N, une digression sur le texte en ancien français de Perceval de Chrétien de Troyes. Elle est interprète aux débuts du Théâtre Permanent (Les Justes d’A.Camus, Lorenzaccio de Musset) de Gwenaël Morin aux Laboratoires d’Aubervilliers. Depuis 10 ans, elle organise un atelier de lectures publiques avec les patients et soignants de l’hôpital de jour de Bondy. Elle participe depuis 2012 au collectif Encore heureux… à la Fonderie au Mans qui organise des rencontres annuelles d’ateliers de pratiques artistiques dans les lieux de soin et d’accueil.

elle lit régulièrement dans des bibliothèques, librairies, hôpitaux, théâtres, musées, radios, des textes de théâtre ou autres. Participe à la réalisation du film Salaud d’argent avec le groupe Boris Barnet au sein de la Coordination des Intermittents et Précaires d’IDF. Avec Isabelle Gressier et Olivier Derousseau, crée Et la terre se transmet comme la langue, d’après un poème de Mahmoud Darwich.

de 2013 à 2016 elle anime le comité des lecteurs du Studio-Théâtre de Vitry avant d’initier un projet similaire au T2G, se déclinant en trois formules : un Comité des Lecteurs public, un Comité en milieu scolaire (à l’internat du collège Renoir d’Asnières) et un Comité interne destiné à l’équipe du T2G.