Projection de vidéos-performances
Elena Kovylina
vendredi 6 avril
Silencio
Au risque d’être femme, projection de vidéos-performances d’Elena Kovylina et d’un extrait de we can be heroes just for one day de Violaine Lochu sur une proposition de Barbara Polla en collaboration avec la Maison Européenne de la Photographie et à l’occasion de l’exposition « Roger Moukarzel, des femmes dans la photographie “
En écho à l’exposition dont Jean-Luc Monterosso est commissaire, Des femmes dans la photographie (portraits de Roger Moukarzel), le thème choisi par Barbara Polla s’insère à la fois dans un moment particulier du féminisme (#metoo) et au moment où l’on célèbre les 50 ans de mai 68.
Depuis toujours, l’artiste russe Elena Kovylina aborde dans ses vidéos-performances des questions politiques : le corps, le pouvoir et la puissance, le contrôle et sa perte, l’impossible égalité, la prise de risque jusqu’à la mort… Considérée en Russie comme la nouvelle Marina Abramovic, l’artiste se réfère souvent à la militante Anna Politovskaia.
18:00 Projection des vidéos-performances
Waltz, Égalité, Boxing, Shooting Gallery, Voulez-vous du Café , Feu le Monde bourgeois, Embedded souls of Russia, Blow Job, Fist.
20:00 : Conversation « artiste, femme et mère ? » rencontre avec Elena Kovylina animée par Barbara Polla
Elena Kovylina sera en conversation avec Barbara Polla, et nous fera part d’un échange de vécu en tant en tant que femme artiste.
20:30 Performance “Carriage” d’Elena Kovylina
Elena Kovylina présentera l’une de ses performances Carriage, sans filtre ni la distance du support vidéo.
21:00 “Shout!” de Violaine Lochu
La jeune plasticienne française Violaine Lochu, lauréate du prix Aware 2018, utilise ses cordes vocales comme les pinceaux de ses tableaux vivants qui nous parlent du monde tel qu’il est et tel qu’il pourrait être. À travers sa performance Shout! pour quatre vocalistes, réalisée pour l’exposition 1968/2018, des Métamorphoses à l’œuvre (La Terrasse, Espace d’Art de Nanterre), Violaine Lochu se demande ce qu’est un véritable cri de révolte. Est-ce le point de condensation ultime du viscéral et du politique ? Quel(s) chemin(s) la voix emprunte-elle, du cri individuel brut à l’expression collective d’une colère, d’une indignation, d’une revendication ? Le cri, arme vocale défensive ou offensive, humaine et non humaine ? Shout !

15 x 2 places pour cette soirée sur réservation auprès de Sophie Bernet sophiebernet@tgcdn.com